samedi 10 mars 2007

Une semaine sans rien dire... Le temps reprend son cours...
Beaucoup de paperasses à remplir pour aider maman. Ta carte d'identité, ta carte des anciens combattants retrouvées : petites douleurs. Du vague à l'âme, de la mélancolie et parfois, forte, remuante, une bouffée de tristesse.
Des essuies-glaces qui crissent en dévoilant la maison, ta maison, où il n'y a plus moyen de te trouver.
Des chansons de Brassens, des extraits qui t'évoquent
"Et que le grand manitou,
Pour qui le mot n'est rien du tout,
Accepte en sa Jérusalem,
A l'heure blème..."
Mais l'impression étrange, parfois, d'une vraie et profonde sérénité. Quelque chose comme la dernière scène de star wars où les fantômes (?) des héros défunts contemplent en souriant la fin heureuse de l'histoire. J'ai cette sensation parfois de ton ombre géante et protectrice derrière moi. Je continue un chemin que tu as toi même continué.
Je ne suis pas le seul, Agnès a fait un blog aussi, pour ta mémoire, pour écrire sa douleur...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Très ému de te lire Francis. Pudique et sensible, c'est un très bel hommage dans le sens noble. Que de souvenirs tu réveilles à ceux qui ont pu croiser ton papa !